Nous sommes les serfs des géants du web

Il n’y a rien à retirer de cette citation de l’auteur américain Bruce Schneier dans un article paru dans The Guardian et traduit et repris dans le Courrier International de fin juillet 2015 dans un dossier consacré à Internet plus fort que les Etats :
 « Notre relation avec un grand nombre de sociétés Internet dont nous dépendons n’est pas une relation traditionnelle client-entreprise. Principalement parce que nous ne sommes pas les clients – nous sommes les produits que ces entreprises vendent à leurs clients réels. Les entreprises sont similaires aux seigneurs féodaux et nous sommes leurs vassaux, leurs paysans et – parfois – leurs serfs.
Nous sommes des fermiers pour ces entreprises, qui travaillons sur leurs terres en produisant des données qu’ils vendent à leur tour pour leur profit. Certains ont fait allégeance à Google. D’autres ont fait allégeance de façon similaire à Apple. Nous pourrions préférer un seigneur féodal aux autres. Nous pourrions répartir notre allégeance entre plusieurs de ces sociétés ou éviter soigneusement une société qui ne nous plaît pas. Peu importe, il est de plus en plus difficile d’éviter le serment d’allégeance à au moins l’un d’entre eux. »
Sur le site consacré au logiciel et à la culture libre Framsoft, il est possible de lire l’article complet de Bruce Schneier sous le titre : avons-nous vendu notre âme au Gafam ?
Sources:

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